mercredi 15 octobre 2014

Le revenu universel d'existence, une conquête sociale ou un piège?


Sous le titre «Faut-il instaurer un revenu universel d'existence (RUE)?, le 20 septembre s'est célébré un intéressant débat à la salle Polyvalente de notre lycée qui a connu (eu) une grande assistance et un énorme succès.


De manière périodique, paraît dans les mass media le sujet de la convenance d'instaurer en France un RUE, mais jusqu'à aujourd'hui aucun gouvernement (de droite ou de «gauche») n'a (pas) fait (aucun) de pas en avant pour le mettre en pratique. Il semble que «nos» représentants tentent de convaincre l'opinion publique et qu'ils attendent (espèrent) le moment idéal pour prendre les mesures nécessaires.

Pour connaître les arguments des partisans de cette mesure et pouvoir les combattre, la délégation du Syndicat d'Étudiants de notre lycée a organisé un débat avec la participation des forces politiques majoritaires (UPF, PS, PCF) et des forces ouvrières (LCR). Le Front National a décliné l'invitation de participer à l'acte, mais a envoyé un communiqué en faisant observer son opposition au RUE.

Les représentants de la droite et de la «gauche» dressée ? ont répété les mêmes arguments que nous écoutons depuis longtemps (beaucoup d'années) en faveur du RUE, en le présentant comme une sorte de panacée qui résoudrait toutes les différences et les injustices de notre société. Véritablement, ils paraissaient des vendeurs ambulants (en) faisant l'article (la publicité) de leur "breuvage magique" et la majorité des assistants se demandait pourquoi ils avaient autant d'intérêt quand, en principe, il s'agit d'une mesure «progressiste».

Les partisans ont fait une démonstration d'arguments favorables adressés (dirigés) à tous les secteurs de la société et surtout aux plus défavorisés. Le RUE favoriserait l'indépendance des jeunes en les permettant de s'émanciper sans l'aide de leurs parents, le RUE favoriserait les pauvres qui verraient (auraient) leurs nécessités couvertes et permettrait de supprimer les aides sociales car elles ne seraient plus (pas) nécessaires ; le RUE permettrait aux travailleurs de prendre une permission sabbatique en faisant augmenter les offres d'emploi, le RUE ferait augmenter les activités bénévoles,.. Et le meilleur argument: le RUE permettrait aux (à les) institutions publiques d'économiser puisque cela coûterait moins cher que les aides qui existent actuellement. Conclusion : le RUE c'est la vie en rose.

Joan Daniel Beszonov, le camarade de la LCR. a démontré le caractère trompeur (la tromperie) de tous ces arguments et le piège qui se cache derrière le RUE. Il nous a fait noter que, dans un monde très globalisé, les grands monopoles et les grandes multinationales dominent tous les secteurs de l'économie mondiale et les gouvernements sont seulement les exécuteurs des politiques que le grand capital marque.

Les ennemis traditionnels de la classe ouvrière (les bourgeois, les propriétaires de petites et moyennes entreprises (usines)...) sont appelés à disparaître, vaincues par des (unes) élites mondiales qui marquent les règles du jeu. C'est dans cette conjoncture qu'on doit comprendre l'intérêt des politiciens, les "laquais" de ces élites, pou(a)r le RUE.

Les grandes entreprises se préoccupent uniquement de leur bénéfice et non du bien-être de la société. De plus en plus, elles augmentent leur domination du marché, elles augmentent leur production, elles augmentent leurs bénéfices économiques... mais de plus en plus les petites et moyennes entreprises disparaissent, ce qui augmente le nombre des travailleurs qui sont au chômage ainsi que (, augmente) le nombre des jeunes qui cherchent leur premier emploi (métier)...

C'est-à-dire qu'il y a moins de travail à répartir et plus de bénéfices pour le capital. C'est une situation insoutenable et très dangereuse pour le système, qui peut déboucher sur (porter à) une explosion sociale aux(de) conséquences imprévisibles et pour laquelle il faut trouver une solution. Et peut-être, «les gouvernements l'ont-il trouvé(:en instaurant le RUE ; tout le monde a un minimun assuré et nous pouvons continuer avec nos négoces». Et sans mettre la main à leur porte-monnaie.

Mes copains, la conclusion du débat est évident: le RUE est une mesure réactionnaire, pas (non) une solution aux problèmes de la société. Il faut rester en alerte et continuer la lutte, car le capital ne se repose pas dans sa répression contre les étudiants et la classe ouvrière.
G.F.
Membre du Syndicat d'Étudiants

Production très élaborée. Richesse linguistique relativement correcte.

16/20

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