Sous
le titre «Faut-il instaurer un revenu universel d'existence (RUE)?,
le 20 septembre s'est célébré un intéressant débat à la salle
Polyvalente de notre lycée qui a connu (eu) une grande assistance et un
énorme succès.
De
manière périodique, paraît dans les mass media le sujet de la
convenance d'instaurer en France un RUE, mais jusqu'à aujourd'hui
aucun gouvernement (de droite ou de «gauche») n'a (pas) fait (aucun) de pas en avant pour le mettre en pratique. Il semble que «nos» représentants
tentent de convaincre l'opinion publique et qu'ils attendent (espèrent) le moment
idéal pour prendre les mesures nécessaires.
Pour
connaître les arguments des partisans de cette mesure et pouvoir les combattre, la
délégation du Syndicat d'Étudiants de notre lycée a organisé un
débat avec la participation des forces politiques majoritaires (UPF,
PS, PCF) et des forces ouvrières (LCR). Le Front National a décliné l'invitation de participer à l'acte, mais a envoyé un communiqué en faisant
observer son opposition au RUE.
Les
représentants de la droite et de la «gauche» dressée ? ont répété
les mêmes arguments que nous écoutons depuis longtemps (beaucoup d'années) en
faveur du RUE, en le présentant comme une sorte de panacée qui
résoudrait toutes les différences et les injustices de notre
société. Véritablement, ils paraissaient des vendeurs ambulants (en) faisant l'article (la publicité) de leur "breuvage magique" et la
majorité des assistants se demandait pourquoi ils y avaient autant
d'intérêt quand, en principe, il s'agit d'une mesure
«progressiste».
Les
partisans ont fait une démonstration d'arguments favorables adressés (dirigés) à tous les secteurs de la société et surtout aux plus défavorisés.
Le RUE favoriserait l'indépendance des jeunes en les permettant de
s'émanciper sans l'aide de leurs parents, le RUE favoriserait les
pauvres qui verraient (auraient) leurs nécessités couvertes et permettrait de
supprimer les aides sociales car elles ne seraient plus (pas) nécessaires ; le RUE permettrait aux travailleurs de prendre une permission
sabbatique en faisant augmenter les offres d'emploi, le RUE ferait
augmenter les activités bénévoles,.. Et le meilleur argument: le
RUE permettrait aux (à les) institutions publiques d'économiser puisque cela coûterait moins cher que les aides qui existent actuellement.
Conclusion : le RUE c'est la vie en rose.
Joan
Daniel Beszonov, le camarade de la LCR. a démontré le caractère trompeur (la tromperie) de
tous ces arguments et le piège qui se cache derrière le RUE. Il
nous a fait noter que, dans un monde très globalisé, les grands
monopoles et les grandes multinationales dominent tous les secteurs
de l'économie mondiale et les gouvernements sont seulement les
exécuteurs des politiques que le grand capital marque.
Les
ennemis traditionnels de la classe ouvrière (les bourgeois, les
propriétaires de petites et moyennes entreprises (usines)...) sont appelés à
disparaître, vaincues par des (unes) élites mondiales qui marquent les règles du
jeu. C'est dans cette conjoncture qu'on doit comprendre l'intérêt
des politiciens, les "laquais" de ces élites, pou(a)r le RUE.
Les
grandes entreprises se préoccupent uniquement de leur bénéfice et
non du bien-être de la société. De plus en plus, elles augmentent
leur domination du marché, elles augmentent leur production, elles
augmentent leurs bénéfices économiques... mais de plus en plus les
petites et moyennes entreprises disparaissent, ce qui augmente le nombre des
travailleurs qui sont au chômage ainsi que (, augmente) le nombre des jeunes qui
cherchent leur premier emploi (métier)...
C'est-à-dire qu'il y a moins de travail à répartir et plus de bénéfices
pour le capital. C'est une situation insoutenable et très dangereuse
pour le système, qui peut déboucher sur (porter à) une explosion sociale aux(de) conséquences imprévisibles et pour laquelle il faut trouver une
solution. Et peut-être, «les gouvernements l'ont-il trouvé(:en instaurant le RUE ; tout le monde a un minimun assuré et nous pouvons
continuer avec nos négoces». Et sans mettre la main à leur
porte-monnaie.
Mes
copains, la conclusion du débat est évidente : le RUE est une mesure
réactionnaire, pas (non) une solution aux problèmes de la société. Il
faut rester en alerte et continuer la lutte, car le capital ne se repose
pas dans sa répression contre les étudiants et la classe ouvrière.
G.F.
Membre
du Syndicat d'Étudiants
Production très élaborée. Richesse linguistique relativement correcte.
16/20