jeudi 14 février 2019

Lettre ouverte pour que l'on puisse se promener sans marcher sur une crotte (merde) de chien


(Voici la lettre ouverte de Maria, c'est moi qui la publie car elle ne peut pas)

Palma, le 12 février 2019


Monsieur le Maire de Palma, Monsieur le Préfet de Police de Palma,


                Ces derniers mois, on a souffert de l'augmentation du nombre de crottes de chien (aux revêtements de) dans nos rues. Je suis une citoyenne indignée, comme beaucoup d'autres habitants de Palma (Palmisans), irrités par la situation que l'on doit subir (à laquelle on participe). On assiste quotidiennement à une rapide dégradation de nos rues les plus emblématiques, de nos avenues et rues piétonnes, les parcs et les jardins et, (si) bien que j'en ignore encore la cause, je peux imaginer que cela est la conséquence d'un laisser-aller général de la part de la Mairie, la préfecture de police et les propriétaires des chiens, bien sûr.

                Je tiens à rappeler que quelques années en arrière, la Mairie a fait quelques progrès dans ce domaine. Elle a réussi à installer dans les rues des distributeurs de sacs en plastique pour la récolte des dépôts(dêpots) des animaux, elle a créé aussi une campagne destinée aux citoyens, particulièrement à ceux qui posèdent une bête, pour leur faire prend(e)re conscicence de la nécessité de ramasser les excréments (éxécrements ); à la fin, grâce a ses efforts, une culture du respect et de la citoyenneté était en train de s'installer à Palma. Mais depuis quelques mois, j'ai réalisé que tout cela est fini. Plus (Pas) de campagnes, plus (pas) d' annonces,  plus d' (pas de) invitations  subtiles ni formules d'appel à la responsabilité. D'un autre côté, la diminution du contrôle policier est aussi évidente. Auparavant, les  agents de police comptaient parmi leurs (entre ses) tâches celle(-ci) de surveiller et garantir la gestion correcte des déchets des chiens. Il y avait même une correctamende (amande) à payer si on ne ramassait pas les excréments. Maintenant, pas de police, pas d'amende, personne ne surveille que les normes minimum(es) d'hy(i)giène soient respectées.

               Un autre facteur qui empire la situation, c'est le clair relâchement (rêlachement) des services de nettoyage. La "merde" reste dans la rue pendant plusieurs jours. Plusieurs passants marchent dessus (sur elle), la piétinent, et elle s'étale tout le long du sol. Résultat : au lieu d'une crotte (de une merde), on en a sept. L'odeur est insupportable. L'aspect de la rue, déplorable.  C'est dans ce contexte que nous, habitants du centre-ville, sommes indignés et très déçus par la nouvelle direction de cet aspect de notre Mairie : la direction du “je m'en foutisme”.

           On est témoi(g)ns d'une dégradation de notre ville à cause principalement de la faute de respect (réspect) et civisme des propriétaires des chiens et la néglige(a)nce et le laisser-aller des autorités. La résultat, c'est l'état pénible de nos rues. Pour marcher dans la rue, il faut faire très attention où on met les pieds. On dirait que c'est comme (de) marcher sur un champ de mines,  en essayant toujours d'éviter de mettre le pied sur une grande et moelleuse défécation. À cause d'un manque de('un) contrôle (control), d'une surveillance et d'une propreté dignes, les rues du centre-ville sont devenues un lieu désagréable, ce qui m'a motivée pour écrire cette lettre ouverte, avec le complet soutien de mes voisins.

           Je demande, alors, que la Mairie de Palma s'engage sous (dans) toutes les formes possibles (nettoyage, campagnes de sensibilisation, distribution (facilitation) d'outil(e)s de ramassage) pour éviter l'acumulation des crottes (merdes) dans la rue.

           Je demande a la préfecture de police de Palma d'augmenter la surveillance et de renforcer les normes et les ame(a)ndes pour punir les irre(é)sponsables.

         Je demande, enfin, aux propriétaires des chiens, un peu de re(é)spect pour (par) les voisins, et pour (par) la ville même où nous tous habitons (aù nous tous y habitons).

Dans l'attente de votre réponse, je vous prie d'agréer, Monsieur le Maire, Monsieur le Préfet, mes meilleures salutations.

(Cordialement,)
                                                               María Montaner.



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